La Métropole du Grand Paris doit répondre à une urgence sanitaire et climatique. En 2019, Airparif, l’Association Agréée pour la Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA) en Île-de-France, évalue à 400 000 les métropolitains qui respirent un air très pollué dépassant la valeur limite annuelle en dioxyde d’azote (NO2). 17 jours d’épisodes de pollution de l’air ont été observés dans la Métropole en 2019. L’agence Santé Publique France estime que 6 600 décès prématurés par an pourraient être évités sur le territoire de la Métropole. Face à cette situation, la Commission européenne a mis en demeure la France pour dépassement des valeurs limites de dioxyde d’azote et de particules fines. Le Conseil d’État a enjoint le gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires à l’amélioration de la qualité de l’air.
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